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L’association mémorielle 2018-02-22T17:26:20+00:00

Le Comité Marche du 23 mai 1998

Le CM98 est né au lendemain de l’organisation de la Marche du 23 Mai 1998, manifestation silencieuse qui avait mobilisée plus de 40 000 femmes et hommes, Antillais, réunionnais, Guyanais, Métropolitains, pour la  reconnaissance de l’esclavage comme crime contre l’humanité. Aujourd’hui, le CM98, association nationale qui porte en son nom l’importance de cette Marche initiatrice, continue son action pour dans la réhabilitation et la défense de la mémoire des victimes de l’esclavage colonial.

Le Comité Marche du 23 mai 1998 (CM98) est une association mémorielle antillaise dont l’objectif est de :

  • Réhabiliter, honorer et défendre la mémoire des victimes de la traite négrière et de l’esclavage des ex colonies françaises.
  • Faire connaître l’histoire de la traite négrière et de l’esclavage colonial, ainsi que les spécificités des sociétés post – esclavagistes.
  • Participer aux luttes contre toutes les stigmatisations et les discriminations de population du fait de leur origine, leur genre, leur culture, leur religion ou leur histoire.

 

Son histoire :

  • Le 23 mai 1998, à l’occasion du 150ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises, une marche silencieuse réunit 40 000 personnes à Paris pour honorer la mémoire des victimes de l’esclavage colonial. Cette marche contribuera de façon décisive à l’adoption de la loi Taubira, reconnaissant la traite et l’esclavage comme crime contre l’humanité.
  • Le 30 novembre 1999, les organisateurs de la marche du 23 mai créent le Comité Marche du 23 Mai 1998 (CM98).
  • Le 29 avril 2008, après 10 ans de combat, Nicolas Sarkozy, président de la République, accepte de faire du 23 mai, la seule date commémorant en France la mémoire des victimes de l’esclavage colonial.
  • Le 28 février 2017, par l’article 75 de la loi n°2017-256 de programmation relative à l’égalité réelle Outre-mer et portant autres dispositions en matière sociale et économique – Titre VII : dispositions relatives à la culture, le 23 mai est instauré comme la journée nationale en hommage aux victimes de l’esclavage.

 

Ses actions :

RETROUVER

  • Retrouver ses aïeux esclaves avec l’aide de l’Atelier de Généalogie et d’Histoires des Familles Antillaises www.anchoukaj.org

COMPRENDRE

HONORER

  • Honorer la mémoire des victimes de l’esclavage colonial en organisant tous les 23 mai, la commémoration nationale des victimes de l’esclavage colonial en partenariat avec les associations antillaises, guyanaises et réunionnaises.