LE CHEMIN DE FER DE NOS AÏEUX ESCLAVES : VWÈ MIZÈ, PA MÔ ! | Station 4 : Vwè mizé é mô!

Station 4 : Vwè mizé é mô!

On voit par ce que j’ai dit ci-dessus, ce que c’est que le travail d’une Sucrerie et combien il est difficile que des Nègres le plus souvent mal nourris puissent le supporter sans y succomber.

Père Labat. Nouveau voyage aux Isles Françaises de l’Amérique (1696). Tome deuxième. p196. 1972. Édition des Horizons Caraïbes, Fort-de-France Martinique

Le Père LabatAvertissement : les scènes de vie qui vont vous sont rapportées cette semaine sont celles écrites par un missionnaire, le père Jean-Baptiste Labat (1663-1738). Ce curé de l’ordre des Dominicains débarque en Martinique, le 29 janvier 1694, et séjourne à la paroisse de Macouba, où il travaille pendant deux ans à la développer. Il y construit de nombreux édifices. En 1696, il séjourne en Guadeloupe et en Dominique puis est nommé procureur syndic des îles d’Amérique à son retour en Martinique. Il est l’un des tout premiers chroniqueurs de la vie de la Martinique et de la Guadeloupe de la fin du 17e et au début du 18e siècle. Ses descriptions sont précises et donnent des indications sur la vie de nos parents en ce temps-là. Il faut garder à l’esprit qu’il est un ecclésiastique esclavagiste avec tous les préjugés que cela implique.

Il rassemble ces notes dans le célèbre « Voyage aux isles Françoises de l’Amérique ».

2017-02-03T00:09:08+00:00